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Comédien, Gentil garçon au sale caractère!

jeudi 28 avril 2011

Le chinois du jour

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Je n'ai malheureusement pas grand chose à dire de cette jeune fille. A part qu'elle est arrivée un après-midi pendant notre cession de travail, ne nous salue pas et s'installe à côté de Chia-Jung. Cela devient une habitude. Mais j'ai pour une fois un petit avantage sur elle. Un de mes informateurs m'avait prévenu de son passage. J'en suis donc moins déconcerté, et même je l'attends de pied ferme avec mon appareil photo. Elle est surprise par mon intrépidité, puis décide de m'ignorer pour ne parler qu'avec la metteuse en scène.
Elle est journaliste pour un des trois grand journaux de Taiwan, et écrira certainement un article sur notre pièce de théâtre. Mais aucun nom ne me sera donné...
Mystère et peau de gruyère.

Le chinois du jour

Yoki
Fait extraordinaire. Lorsque cette jeune femme entre dans la salle de répétition (et oui on travaille beaucoup! en tout les cas nous passons énormément de temps dans cette enceinte), Chia-Jung la présente immédiatement. Je suis surpris. Pas de rencontrer une inconnue, sinon cette rubrique n'aurait pas lieu d'être, mais plutôt de cet élan de politesse. Yoki est danseuse et chorégraphe. Elle vient assister à notre cession de travail afin de parfaire et améliorer notre recherche corporelle. Elle est gentille et ferme, et tranquillement nous donne des pistes, nous fait progresser et transpirer. Que c'est agréable de travailler avec des professionnels exigeants, clairs, droits, compétents!

mardi 26 avril 2011

On the road.2 & 3

Samedi 23 Avril. 8h00. Hualien.
Nous continuons notre équipée sauvage vers le Sud. Maintenant nous passons par la côte est. L'émerveillement est encore présent. Les montagnes s'abiment dans l'océan, pas encore phosphorescent de radioactivité, et nous sommes entre ces deux éléments majestueux. La route bien que sinueuse est agréable. Nous effectuons malgré tout un détour pour nous enfoncer dans les terres, à la recherche de hot springs. Mais qu'est-ce donc? Encore de la nourriture étrange? Point du tout, il s'agit de bains chauds naturels. Et comme le dit O., "c'est là qu'on voit que le centre de la terre c'est puissant!" Ca peut devenir lassant, désolé, mais ce que nous voyons est encore extraordinaire. Nous avançons sans toutefois trouver LE hot spring recherché. Entretemps le brouillard tombe, et l'aiguille de la jauge d'essence descend dangereusement. Alors que nous ne voyons plus rien si ce n'est des portions de route rongées par des éboulis, nous décidons de faire demi-tour afin de rejoindre la route principale et trouver une station essence. C'est alors qu'émerge du brouillard un hotel fantôme. Nous nous y arrêtons et profitons enfin de ce hot spring tant recherché. C'est d'autant plus agréable que les bains sont déserts. Nous sommes ainsi seuls et tranquilles pour barboter dans cette eau à 38 degrés!
Mais un voyageur ne s'arrête jamais trop longtemps. Nous repartons donc direction Kenting. Le bout du monde, de notre monde, la pointe sud de l'île. Nous y sommes dans la soirée, content de pouvoir étendre nos jambes de cette petite pension. Au passage, je tiens à souligner que les grandes lignes de ce périple ont été conçues par Oléacée. Bravo et merci à elle. Malgré son pseudonyme elle se reconnaitra puisqu'elle était avec nous.
Dans la ville, plutôt le bourg devenu station balnéaire, nous baguenaudons à travers le marché, nous empiffrons encore. Au menu : petits crabes frits, patates douces frites, saucisses frites, brochettes de viandes, bubble tea (une invention géniale ou l'on trouve à boire et à manger). Puis pour digérer un petit foot massage, et dodo. Du moins nous essayons. Car nos voisins chinois font la fête et picolent beaucoup, vu le bruit. Ils ne cesseront pas malgré les interventions de Oléacée et O. Mais nous obtiendrons vengeance le lendemain matin. Après une discussion avec la propriétaire pour nous faire rembourser (sans succès), nous parvenons tout de même à faire réveiller notre voisin pour qu'il vienne s'excuser. Les français ont une réputation!

 
 

 












Elle n'est pas complètement à vendre



Mais je déborde.

Tant pis. Voici donc le On the road.3

Dimanche 24 Avril. Kenting. 8h30
Après cette petite discussion mâtinale, ou Oléacée a servi d'interprête et a apprit les rudiments de la négociation de mauvais esprit, nous partons voir la mer. Premier arrêt au phare, puis ravitaillement au restaurant ( je vous le dis, manger est important, encore plus en Asie), et enfin plage. Tadam! nous voici les pieds dans l'océan pacifique, et pas si froid que ça. Intrépides nous sommes, nous avons plongés dans l'aventure et l'eau. Quel moment agréable. Pour être précis nous avons été trois à nous baigner, Oléacée étant partie admirer les surfers. Après cette petite pause aquatique nous reprenons la route pour rentrer, car toute bonne chose a une fin. Sur le chemin nous faisons escale à Tainan, un peu plus longue que prévue. Et oui nous nous sommes encore perdus, avec un gps à l'agonie. Quel suspens, réussirons nous à sortir de cette ville? Et bien oui! Et nous dévorons les kilomètres, du côté ouest de l'île cette fois pour rejoindre Taipei.

 



 
 

















Et voila c'est la fin de l'escapade.

On the road.1

Vendredi 22 Avril. 7h00. Taipei.
Nous sommes prêts pour ce weekend tant attendu. Nous? Mais qui est cette équipée insolite et iconoclaste qui s'apprête à manger du bitume? Pour des raisons de sécurité et de respect de la vie personnelle les noms de ces quatres voyageurs intrépides sont modifiés. Nous sommes donc O., Rwan, Oléacée et Gui ( le scribe errant, pour vous servir). Malgré le fait que nous soyons le 23 Avril, Pascal ne nous accompagne pas.
Donc à 7h00, O. et moi-même sortons de nos antres, Rwan émerge de son somptueux canapé, tous pârés pour l'aventure.
7h30, Oléacée arrive avec notre bolide. Les bagages sont chargées, le moteur vrombit. Nous partons. Direction les gorges de Taroko, au centre de l'ile. Enfin après quelques détours dans Taipei et ses infernales voies impénétrables. Après quelques heures de route et un déjeuner dans un petit restaurant, nous y sommes. Nous parcourons une partie des gorges en voiture, admirant un paysage somptueux, magnifique, en empruntant une petite route sinueuse de montagne, ou deux voitures ne peuvent pas toujours se croiser. Alors quand nous sommes face à des bus... Puis à l'envie nous nous arrêtons pour contempler le panorama :  le lit et son fleuve, surmonté de falaises, montagnes verdoyantes; ou bien faire une petite randonnée dans la forêt ou sur un chemin creusé dans la roche. Aventuriers, nous franchissons des ponts suspendus, errons dans la nature, évitons les éboulis potentiels.
 




Les touristes sortent couvert
 
  
 
 































 
 
 



























Puis en fin de journée nous reprenons la voiture pour rejoindre Hualien et notre chambre d'hôte. Là nous trainons dans le marché de nuit et nous empiffrons de tout ce que l'on trouve.
A suivre...

lundi 25 avril 2011

Le chinois du jour

Tiaen Chia Yu
Alias Maggie
Je sors de ma chambre et passe par le salon pour m'acheter un café. La porte du bureau de l'équipe administrative est ouverte, je salue donc mes amis taiwanais. Et là, surprise! Dès le réveil je suis confronté à mon chinois du jour. Qui est une chinoise. Une remarque en passant, mes chinois du jour sont souvent des chinoises. Pourquoi? Y a t-il une surpopulation féminine à Taiwan? Seraient-elles intéressées par un petit blanc?  Est-ce un hasard? La question reste ouverte.
Mais revenons à ma chinoise, taiwanaise. Elle est donc installée devant un ordinateur à travailler et discuter avec les autres membres de l'équipe. Comme si de rien n'était. Comme si elle ne savait pas que je pouvais être surpris de croiser mon inconnu de la journée de si bon matin, là ou j'habite. Et comme d'habitude, pas de bonjour si je n'entame le dialogue...
Malgré le fait que je n'ai plus peur de m'approcher dans ces cas là, et de me présenter, je n'ai réussi à avoir que très peu d'informations. A peine ai-je tourné le dos qu'elle disparu aussi rapidement qu'elle est arrivée.
Elle s'appelle Maggie et est en charge de la billeterie du spectacle. Voila tout ce que j'ai pu apprendre. Bref une ènième arrivante dans l'équipe. Quel turn-over et quel pléthore de travailleurs dans cette équipe!

samedi 16 avril 2011

Le chinois du jour

Elli
Mais je préfère l'appeler princesse Leia
Encore une fois nous sommes dans la salle de répétition, à travailler. La porte s'ouvre et une petite bonne femme entre, marche tranquillement jusqu'à Chia-Jung, la metteuse en scène, s'assied à côté d'elle, ouvre un feuillet et nous regarde. Déconcertant.
Elle porte souvent un masque, craignant nos microbes.
Je découvre par la suite, quand elle nous parle, qu'elle est une de nos interprètre. Ce ne sera que la quatrième. Version anglais. derrière un masque...
Il se dégage d'elle une sérénité, et une attention à tout ce qui se passe et se dit, très agréable, très professionnelle.  Bien que toujours présente, elle semble invisible. Elle n'apparait au besoin, puis disparait.
Son masque n'est qu'apparence.



Tous les jours je rencontre un inconnu. Jusque là rien de nouveau, il arrive la même chose à tout le monde. Mais cet inconnu est particulier, il me connaît. Il entre dans la pièce ou je suis. Précède des personnes que je connais. S'installe dans un coin sans se présenter. Me regarde. Parle de moi à d'autres individus. Ne m'adresse que très rarement la parole. Mais je sais qu'il vient pour moi, pour me voir, m'entendre, me photographier.
C'est pour le moins troublant.
J'ai donc décidé d'éditer une chronique régulière qui a pour but de présenter cet inconnu, intitulée : Le chinois du jour. J'écrirai sur cette personne que je ne connais pas, vous verrez la photo d'inaccessible étranger. Je ne veux plus que cet individu m'échappe alors je lui vole son image. Et peut-être que je mentirai à son sujet, inventant son histoire. Ce sera une liste non exhaustive puisque beaucoup m'ont échappés, et dans le désordre, et un peu parano. Auparavant je le craignais, m'interrogeais tellement à son sujet qu'il avait le temps de disparaitre. Mais maintenant je le traque ce clandestin de mon présent. Je m'approche de lui, l'aborde. Je suis déterminé à ne plus avoir peur de lui, de profiter de cette rencontre, éphémère ou à suivre.

jeudi 14 avril 2011

Le chinois du jour

Tous les jours je rencontre un inconnu. Jusque là rien de nouveau, il arrive la même chose à tout le monde. Mais cet inconnu est particulier, il me connaît. Il entre dans la pièce ou je suis. Précède des personnes que je connais. S'installe dans un coin sans se présenter. Me regarde. Parle de moi à d'autres individus. Ne m'adresse que très rarement la parole. Mais je sais qu'il vient pour moi, pour me voir, m'entendre, me photographier.
C'est pour le moins troublant.
J'ai donc décidé d'éditer une chronique régulière qui a pour but de présenter cet inconnu, intitulée : Le chinois du jour. J'écrirai sur cette personne que je ne connais pas, vous verrez la photo d'inaccessible étranger. Je ne veux plus que cet individu m'échappe alors je lui vole son image. Et peut-être que je mentirai à son sujet, inventant son histoire. Ce sera une liste non exhaustive puisque beaucoup m'ont échappés, et dans le désordre, et un peu parano. Auparavant je le craignais, m'interrogeais tellement à son sujet qu'il avait le temps de disparaitre. Mais maintenant je le traque ce clandestin de mon présent. Je m'approche de lui, l'aborde. Je suis déterminé à ne plus avoir peur de lui, de profiter de cette rencontre, éphémère ou à suivre.


Alias Sharleen
Nous sommes en pleine répétition. Sous le regard acéré et intransigeant de Chia-Jung, nous essayons difficilement, nous les comédiens, de proposer quelque chose d'intéressant. Une jeune fille passe la tête par la porte, nous regarde, puis s'en va. Cinq minutes plus tard elle revient, mais cette fois entre dans la salle et s'assied par terre.
Elle étudie le théâtre et vient assister au travail de Chia-Jung. Elle est grande, pour une chinoise, et aussi embarassée et timide que peut l'être un étudiant. Elle se dit scripte assistante. Encore une! Elle essaye d'être discrète, à tel point que je ne l'ai pas vu partir.
Autant il lui parait normal de s'installer de la sorte, autant nos questions l'effraie. Car cette fois Vera prend les choses en main. C'est elle qui la photographie et lui parle. Ne serais-je donc pas le seul à être troublé par ces inconnus?!

mercredi 13 avril 2011

Le chinois du jour

Tous les jours je rencontre un inconnu. Jusque là rien de nouveau, il arrive la même chose à tout le monde. Mais cet inconnu est particulier, il me connaît. Il entre dans la pièce ou je suis. Précède des personnes que je connais. S'installe dans un coin sans se présenter. Me regarde. Parle de moi à d'autres individus. Ne m'adresse que très rarement la parole. Mais je sais qu'il vient pour moi, pour me voir, m'entendre, me photographier.
C'est pour le moins troublant.
J'ai donc décidé d'éditer une chronique régulière qui a pour but de présenter cet inconnu, intitulée : Le chinois du jour. J'écrirai sur cette personne que je ne connais pas, vous verrez la photo d'inaccessible étranger. Je ne veux plus que cet individu m'échappe alors je lui vole son image. Et peut-être que je mentirai à son sujet, inventant son histoire. Ce sera une liste non exhaustive puisque beaucoup m'ont échappés, et dans le désordre, et un peu parano. Auparavant je le craignais, m'interrogeais tellement à son sujet qu'il avait le temps de disparaitre. Mais maintenant je le traque ce clandestin de mon présent. Je m'approche de lui, l'aborde. Je suis déterminé à ne plus avoir peur de lui, de profiter de cette rencontre, éphémère ou à suivre.


Chen Jian Liang,
alias Daniel
Il me suit dans le métro. Je suis à Taipei Main Station et effectue une correspondance entre le métro et le train pour me rendre à Fulong, sur la côte est. Je suis avec des amis, nous discutons tout en marchant. Et malgré la foule je sens une présence, quelqu'un qui nous emboîte le pas. Lorsque nous nous arrêtons au guichet pour acheter les billets de train, c'est indéniable, il m'écoute, me regarde. Il fera le voyage avec moi.
C'est un grand jeune homme d'une vingtaine d'année, curieux, extrêmement gentil et attentionné. Il est étudiant en  conception graphique, est forcément calé en informatique. Et ne parle ni anglais ni français.
Il est très heureux de me rencontrer, il le dit, et cela se voit dans ses yeux.
Il donne des porte-clefs.
Je commence par lui car ça été une belle rencontre.

Halte à la rumeur

D'aucun prétendent que je suis à Taiwan en vacances. Je tiens à apporter un démenti formel et catégorique. Si j'ai traversé les océans et les continents pour atteindre une contrée si ce n'est hostile, tout du moins étrangère, c'est à la demande d'une compagnie de théâtre taiwanaise, et après signature d'un contrat. Il s'agit donc un voyage professionnel. Par contre il est vrai, n'en déplaise à certains, il  m'arrive d'avoir un peu de temps pour m'approcher des autochtones et tenter de comprendre leurs moeurs, de découvrir des paysages somptueux, de m'ouvrir à une culture.
D'aucun diront, "Ah ces comédiens, ils ont la belle vie". Je ne polémiquerai pas et m'abstiendrai  de tout commentaire.
Le travail est là, le rythme s'accélère et s'intensifie, le planning est conséquent, les semaines chargées.
Bref je mène une vie harassante, à un tel point que c'en est presque métro, boulot, dodo :

 
 










Métro



 
Boulot :
Aurore a enfin une bonne raison de me taper


            Dodo :












De plus, du fait d'être dans une production internationale, les langues fusent et se mélangent, et cela nécessite une attention particulière. Il n'est pas évident de suivre une conversation associant français, chinois et anglais. J'avoue je n'arrive pas encore à maîtriser parfaitement le taiwanais (qui est différent du chinois de chine), mais au moins je parfait mon anglais. Tout cela pour dire que chercher sur le plateau une forme de jeu et avoir  une force de proposition, tout en s'entrainant à la pratique de langues étrangères. Sans compter le temps d'apprentissage du texte, de discussion avec l'équipe, qui est nombreuse... Les journées peuvent être longues.
Alors non je ne suis pas en vacances!
J'avoue exagérer un peu, mais c'est essentiellement afin de souligner mon propos, et être entendu.
Je continuerai à évoquer également cet aspect de mon voyage, pour ne pas uniquement parler de nourriture et autres pérégrinations.






samedi 2 avril 2011

Cela n'a l'air de rien...
Pour continuer dans la veine alimentaire, après j'en aurais fini avec ce sujet, au moins pour quelques temps, mais pour le moment j'ai envie de faire partager de vrai découvertes. Le voyage est propice à l'aventure, la faim aussi. Ou quand ces petits bonheurs du quotidien, cette saveur de la première gorgée de bière, se transforment en surprise!
ce sont des sucettes BN!
Par exemple, le gosier réclame son dû, pour que la machine continue à fonctionner. Pas de souci, prenons une petite boisson. Et voici! Une limonade, ça en a le goût, composée de sucre, de jus de de fruit, de sucre, et, d'oeuf... allez savoir pourquoi. Par contre la décoration est sympathique avec la cerise confite, sucrée elle aussi.
Ou encore si le besoin de sucre se fait malgré tout sentir après ce rafraichissement, une boutique de bonbons pourra satisfaire cette fringale. Oh! quel hasard, justement j'en croise une. Et de nouveau Oh! il y a vraiment tout, des rangées, des rayons entiers de bonbons. Du vert, du rouge, du multicolore, empaqueté, tout nu, avec son sucre, sa farine, son caramel, son chocolat, son glaçage. Mais attention parmi ce large choix, il est vrai que cette profusion de sucrerie est alléchant et peut faire tourner la tête,  à ne pas choisir par mégarde quelque chose de rouge, caramélisé, vicieusement placé parmi les sucreries, mais qui est de la viande  fumée. C'est bon mais ce n'est pas forcément la saveur recherchée.  A manger sans péril, on digère sans gloire!
Ce ne sont bien sûr que quelques exemples parmi tant d'autre. Je pourrais parler également des brochettes de calamars entiers, du bouillon de têtes de poissons, des bonbons à la patate douce de divers jus non identifiés...
Et du stinky Tofu mais là c'est vraiment une autre histoire. Je me suis promis d'essayer au moins une fois avant mon départ. J'avoue que j'ai peur que le goût soit aussi horrible et terrifiant que l'odeur qu'il dégage. En même temps je saurais pourquoi je vomi!



Taipei, de haut

Après plusieurs jours passés en ville, voire des semaines, Rrrooooooo que le temps file  'Mame Michu!, Tout à fait 'Mame Armande, comme le disait mon pauv' mari qu'étais pas un feignant, c'est pas comme la jeunesse d'aujourd'hui tous des bons à rien, à not'  époque on savait travailler, et bin oui c'es'squi disait que'l temps y file! Mais je digresse...
Fatigué de la rumeur incessante de la ville, et même si il ne fait pas encore très beau (léger euphémisme pour ne pas dire qu'il a plu sans discontinuer pendant trois jours), je prends mon courage dans une main et ma carte dans l'autre (zeugm!) et décide d'aller m'aventurer dans les montagnes attenant à Taipei. Le besoin de verdure, de calme, de grands espaces, bref l'appel de la nature, se faisait ressentir. Petite leçon de géographie : Taipei est entourée de montagnes du côté ou il n'y a pas la mer. Fin de la petite leçon de géographie.
 


















La campagne, les arbres, les montagnes sont aux portes de la ville, il est donc très facile d'y accéder et de s'offrir une petite balade bucolique. ça grimpe forcément, ce n'est pas grave cela entretien mon corps d'athlète, mais après qu'elle vu sur la ville!
Petite promenade à Jiantan Shan. Et parmi les arbres, des cabanes avec des terrains de badminton, des temples. Une nature chatoyante, verdoyante. C'est tout simplement beau et apaisant.

 Autre balade, à Xianji Yan, juste à côté de la maison. Je pense que l'on peut y être en vingt minutes à pied. Bon cela m'a pris une heure mais je me suis agréablement perdu à errer dans les rues, un marché ou j'ai grignoté avec le patron et sa femme, bref à découvrir les gens, la ville!